raxruha-viejo-reconstitution-01Raxruha Viejo

Apogée et déclin d’une cité frontalière entre Hautes Terres et Basses Terres mayas

 

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Dates : 2016-2019

Problématique

Ce projet se propose, à partir de l’étude d’un site situé en Alta Verapaz, mais à faible distance des premières cités des Basses Terres, d’aborder la question des échanges entre ces deux régions considérée du point de vue des Hautes Terres. Il s’agit en réalité, par la fouille du site de Raxruha Viejo, d’apporter des éléments à la compréhension encore très lacunaire du rôle des Hautes Terres dans les échanges réguliers de matières indispensables et valorisées vers les Basses Terres, mais aussi de déterminer les dynamiques d’occupation de cette région, notamment à la fin du Classique, de façon à les comparer aux nombreuses informations déjà disponibles dans les Basses Terres sur le processus d’abandon des sites et sur les profonds bouleversements du Classique Terminal (800-1000 apr. J.C.), phénomène appelé collapse dans la littérature anglo-saxonne. Nous souhaitons en particulier recueillir des éléments de réflexion sur les causes et les modalités des changements dans les routes d’échange observés à la fin du Classique.

La recherche s’articule autour de trois axes.

  • La frontière culturelle: Raxruha se trouve dans le secteur intermédiaire entre les deux grandes zones culturelles de l’aire maya ; il était en interaction avec les Basses Terres, mais appartient clairement aux traditions céramiques et architecturales des Hautes Terres. C’est donc un site idéal pour travailler la question de la caractérisation culturelle des Hautes Terres, mais aussi pour réfléchir sur la nature des contacts entre ces deux entités et leurs évolutions à travers le temps.
  • Les échanges : comprendre les mécanismes et les modes de relations entre les deux grandes zones culturelles implique ici en fait que l’on commence à étudier le processus du côté Hautes Terres.
  • La chronologie : déterminer les phases de développement et d’abandon de cette entité politique doit permettre de mettre les données en perspective avec les changements dans les routes d’échange observés depuis les années 1970, mais aussi avec les bouleversements de la fin du Classique, bien connus dans les Basses Terres.

 

Travaux et résultats

À venir

Publications :

Arnauld M.-C.
1986. Archéologie de l’habitat en Alta Verapaz (Guatemala), Collection Études mésoaméricaines 10, CEMCA, Mexico.

Becquelin P., A. Breton, V. Gervais
2001. Arqueología de la región de Nebaj, Guatemala, CEMCA, Guatemala.

Carot P.
1989. Arqueología de las cuevas del Norte de Alta Verapaz, Cuaderno de estudios guatemaltecos I, CEMCA, Mexico.

Fauvet-Berthelot M.-F.
1986. Ethnopréhistoire de la maison maya, Collection Études mésoaméricaines 9, CEMCA, Mexico.

Feldman L. 1985. A tumpline economy, production and distribution system in sixteenth century Eastern Guatemala, Labyrinthos, Culvert City.

Torres P., M. Saravia, J. F. Saravia, C. Tuyuc 2013. Resultados cerámicos del sitio de Cancuén y Raxruha Viejo: perspectivas generales, in A. A. Demarest & H. Martínez (eds.), Proyecto Cancuén, Informe de la Temporada 2013, Instituto de Antropología e Historia, Guatemala, pp. 187-239.

Woodfill B.
2010. Ritual and trade in the Pasión-Verapaz Region, Guatemala, Vanderbilt Institute of Mesoamerican Archaeology, Vol. 6, Vanderbilt University Press, Nashville.

Responsable
Chloé Andrieu (CNRS-université de Paris 1, UMR 8096)
Institution scientifique partenaire (outre l’UMR 8096)
Instituto Nacional de Arqueología e Historia (IDAEH, Guatemala)
Vanderbilt Institute of Mesoamerican Archaeology, Vanderbilt University (Nashville, Tennessee, USA)
Centre d’Etude Mexicaine et Centre Américaine, Antenne Guatemala (CEMGUA)
Financements (organismes, mécènes)
Ministère des Affaires étrangères et du développement international
Vanderbilt University
Collaborateurs
Arthur Demarest, Ingram professor, Vanderbilt Institute of Mesoamerican Archaeology, Vanderbilt University
Paola Torres, licenciada, Universidad San Carlos de Guatemala (codirectrice)
Julien Sion, post-doc, université de Paris 1, UMR 8096
Mélanie Forné