Éric Taladoire

Docteur en archéologie précolombienne.

Membre de l'UMR 8096 Archéologie des Amériques

Professeur  émérite de l'Université de Paris 1 (Panthéon Sorbonne)

 

 

 

anneau de pierre. ©NL Photos

 

 

 

 

 

 

Terrain de jeu de balle. L’anneau de pierre apparaît tardivement.  La balle de caoutchouc que se disputaient les joueurs avec les hanches et les coudes peut  traverser l’anneau, mais le poids de celle-ci (plus de 3 kg) laisse malgré tout perplexe les chercheurs. ©NL Photos

 

 

 

 

 

 

 

“Le but du jeu était la fertilisation du sol”

 

Hache. © Photothèque A. d'Orval

Palme. © Photothèque A. d'Orval

 

 

Joug. © Photothèque A. d'Orval

 

 

Joug. © Photothèque A. d'Orval

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue d'ensemble du terrain de jeu de balle de Copán, Honduras. © Justin Kerr -K4400e

Le jeu de balle de Copán, détails. © Claude Joulin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Demain, le moindre détail pourra changer totalement notre interprétation. Et tout remettre en question. C'est ce qui fait la beauté du métier ”

 

Vue d'ensemble du terrain de jeu de balle de Xochicalco, Mexique. © Justin Kerr -K1488b

 

Les anneaux du terrain de jeu de balle de Xochicalco, Mexique. © Justin Kerr -K1488c

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jeu de balle des Indiens de Mésoamérique

 

 

 

Le jeu de balle fait partie des découvertes qui ont étonné, pour ne pas dire émerveillé, les Conquistadores. Ils ont d'emblée été séduits par les formidables rebonds de la balle en caoutchouc. Et pourtant, ils vont interdire le jeu qu'ils trouvent extrêmement dangereux…

Non, c'est le prétexte ! Enfin, c'est assez probable, car personne ne peut jamais être totalement affirmatif. Mais les Espagnols sont d'abord fascinés par le jeu. Et, plus encore, par le caoutchouc. A l'époque, en Europe, on ne connaît que des balles faites en poils…Le jeu lui-même les amuse, les intéresse. C'est nouveau. Nous avons des dizaines de descriptions qui indiquent que les Espagnols ont apprécié tout simplement ce qu'ils voyaient. Sans comprendre - au début - quelle était la signification religieuse, rituelle, du jeu et ses implications. Au point même que, semble-t-il, ils ont tout à fait toléré que leurs alliés indiens continuent à jouer. C'est progressivement qu'ils ont saisi la signification du jeu avant de l'interdire, sous un prétexte qui est la violence. Laquelle, au passage, ne les a pas gênés pendant 50 ans ! En l'occurrence, les deux civilisations n'étaient pas composées de gens paisibles et doux. Interdire un jeu pour sa violence semble vraiment assez peu probable, dans le contexte de l’époque.

 

Quelle était la signification religieuse, rituelle, du jeu et qu'impliquait-il ?

Le but du jeu était la fertilisation du sol. Et ce, par le sang versé sur la terre. Ce prix à payer était - plus ou moins - une responsabilité de l'élite dirigeante qui avait pour mission d'assurer la perpétuation de la fertilité, au sens large du terme.

 

A quand remonte le jeu de balle en Mésoamérique ?

Le plus ancien terrain identifié se trouve sur la côte pacifique du Guatemala. Il daterait d'environ 1200 ans avant J.-C. La pratique du jeu s'est achevée vers 1530.

 

Et après 1530 ?

Tout en évoluant, bien sûr, il va continuer à se pratiquer jusqu'à aujourd'hui, mais on ne sait pas s'il y a eu des interruptions. Quand vous avez un témoignage - et un seul - au XVII ème et un autre au XVIII ème, vous manquez sensiblement d'indices. Quelle est la teneur réelle de la continuité ? Nous manquons d'éléments et de preuves…

 

Que sait-on du symbolisme qui était lié à ce jeu ?

Il est bien évident d'abord que, sur plus de 3000 ans d'existence, le sens du jeu de balle a changé, son symbolisme a évolué. Le jeu dans le nord du Yucatan n'a sans doute pas le même sens que sur la côte pacifique du Guatemala. Il a également évolué à l'intérieur de mêmes civilisations.

Disons que d’après la conjonction de centaines d'indices pointant dans la même direction, le jeu serait associé soit à l'interaction entre le monde terrestre et le monde souterrain que nous appelons l'inframonde, soit franchement à ce dernier. L'inframonde est l'endroit où s'effectue la germination. Après, sur la base de ce point commun, il est bien évident que cela laisse une marge énorme de modifications, de changements, d'évolution et de sens éventuellement différents…

 

Les modalités du jeu sont-elles connues ?

Très mal, mais le fait est qu'elles ont obligatoirement changé avec le temps. Par ailleurs, il n'y a probablement pas un seul jeu, mais plusieurs…

 

Le jeu se jouait uniquement avec les hanches, les coudes et les genoux. Mais comment les joueurs marquaient-ils des points ?

Le décompte des points, vraisemblablement, se faisait plutôt par faute - comme au tennis - et non par point gagné ou but marqué. Quand celui qui devait gagner contre les « forces nocturnes » - en l'occurrence le dirigeant - était effectivement vainqueur, il assurait semble-t-il la germination et la croissance de la végétation. A l'inverse, perdre pouvait être le signe que la fertilité, la prospérité, ne sera pas assurée.

 

Parce que les dirigeants jouaient effectivement ?

Il y a, indéniablement, une responsabilité qui va aux dirigeants. Maintenant, est-ce le dirigeant qui joue ou se fait-il représenter par des joueurs ? Nous ne le savons pas. Et cela même quand nous avons à notre disposition le récit d'une partie entre l'empereur aztèque et le roi de Texcoco.

Il est dit qu'ils jouent l'un contre l'autre pour des raisons divinatoires. Je pousse peut-être le doute un peu loin, mais rien ne nous permet d'attester qu'ils se sont physiquement opposés. En revanche, il est probable que - pour certains jeux - le dirigeant était impliqué. Notamment lorsque la partie était suivie de la mort de ce dernier, prisonnier d'une cité voisine. Ce qui semble le cas dans quelques sites, comme Tonina. Maintenant, il est tout aussi évident que le dirigeant n'est pas « le seul joueur » par définition et que, avec une implication qui est de l'ordre de la logique et non pas de la certitude, le jeu doit avoir aussi un rôle social.  Pour pouvoir jouer, il faut qu'il y ait des joueurs, des gens qui se préparent, qui s'entraînent. Et si le jeu est effectivement suivi de sacrifices - notamment par exemple d'un joueur perdant - le nombre de joueurs n'est pas « extensible ». Donc, s'il n'y avait pas un jeu « laïc », il est presque certain qu'on aurait très vite perdu le nombre de joueurs nécessaires. Par conséquent, il y avait certainement une formation, un entraînement, une pratique du jeu…

 

Y a-t-il des traces archéologiques qui permettent de faire effectivement ce distinguo ?

Nous avons un cas de figure qui semble le confirmer. Dans la région de Oaxaca, un chercheur a retrouvé des petits sites mineurs qui pourraient bien être des postes frontières. Il y a là quelques maisons, un édifice, un temple et un terrain de jeu de balle.

Ce collègue suppose que le jeu fait ici partie de l'entraînement des guerriers. Nous sommes donc là dans une pratique du jeu plus civile que religieuse.

 

Le jeu ne serait donc pas uniquement lié à la fertilité de la terre, à la richesse ?

Il semblerait que dans certains cas, le jeu soit lié à la guerre. Celle-ci était un moyen, en Mésoamérique, d'accroître les tributs. Et donc d'assurer aussi la prospérité de la communauté.

 

Le caoutchouc faisait-il partie de ces tributs ?

Effectivement, le cas est connu. Seize mille balles de caoutchouc  étaient versées en tribut par une province productrice de caoutchouc…

 

Uniquement pour en faire des balles…

Pas seulement. Le caoutchouc sert à de multiples usages. On peut le brûler et c'est une offrande. On peut également l'utiliser - c'est une des choses qui, à lire les textes du XVIème siècle, ont marqué les Espagnols - pour imperméabiliser des vêtements et d'autres choses. Une fraction relativement minime du tribut en question servait à fabriquer des balles pour le jeu. Il reste encore beaucoup de travaux à faire pour savoir ce à quoi leur servait exactement le caoutchouc. Nous sommes dans un domaine qui sort justement du thème du jeu, mais  plusieurs chercheurs à l'heure actuelle mènent des études très techniques, scientifiques, pour déterminer les usages et les fonctions du caoutchouc. Je vous renvoie aux travaux de (Laura Filloy et d’autres) qui ont publié récemment des livres et des articles sur ce sujet.

 

Quel est le rôle des deux anneaux qui se font face sur certains terrains de jeux de balle ?

Tout d'abord ces anneaux sont assez tardifs. Ils apparaissent vers le huitième ou neuvième siècle de notre ère au Yucatan, puis sur le haut plateau central et dans quelques autres sites. C'est une variante de sculpture qui est tout à fait localisée. Maintenant quelle est la fonction pratique de ces anneaux ? Est-ce que vraiment la balle doit les traverser ? Ou n'ont-ils pas plutôt une fonction, pas uniquement symbolique, mais technique ? Il se peut, en effet, que ces anneaux indiquent des axes (l'un d'eux, dans le sens de la largeur - l'axe transversal - est à peu près attesté ), ou délimitent des zones dans le jeu. Nous ne pouvons pas encore le déterminer. Nous sommes encore loin d'avoir tout résolu !

 

Les amateurs d'art voient souvent photographiés ou exposés des jougs, des palmes et des haches. Servaient-ils, comme il est écrit parfois, à protéger le joueur contre des balles de caoutchouc massif qui pouvaient peser jusqu'à 4 kg ?

Un, les joueurs avaient des protections effectivement. Des gants, des genouillères, des ceintures, des casques. Nous le savons par toutes sortes de sources, y compris l'iconographie. Deux, il est techniquement impossible d'envisager que les joueurs aient pu porter, sauf pour des cérémonies, ces objets en pierre. Donc, a priori, nous sommes dans deux situations différentes. D'autant plus que les jougs et autres objets du même type ont tous été trouvés dans des contextes funéraires, des caches, et jamais associés au jeu. Mais il semblerait - c'est une hypothèse vers laquelle on se dirige depuis quelques années - que le lien entre les deux manifestations soit symbolique et iconographique. C'est-à-dire que le terrain de jeu de balle est plus ou moins conçu - comme je l'ai déjà dit - soit comme une entrée vers l'inframonde, soit l'inframonde proprement dit. Beaucoup d'éléments vont dans ce sens. Donc, vous avez l'entrée de l'inframonde représentée par le terrain., avec au-dessus le monde terrestre, puis le monde céleste. Les jougs sont des objets posés au sol et dont l'iconographie est majoritairement associée à des animaux qui évoquent l'inframonde, le monde inférieur ou le monde aquatique au sens large du terme. Les haches et les palmes sont plutôt destinées à être lues verticalement, associées soit au monde terrestre soit au lien entre le monde terrestre et le monde céleste. L'iconographie de ces trois types d'objets montrerait le même lien entre les trois mondes que l'architecture ou le lien architectural… D'où le pont possible entre les deux phénomènes - jeu de balle et complexe joug, palme, hache - qui représentent iconographiquement et symboliquement la même association. C'est un axe de recherche qui effectivement est cohérent.

 

Vous avez beaucoup parler de fertilité. Comment ces peuples la concevaient-ils ?

Vous entrez dans un débat qui est extrêmement compliqué. Le terme de fertilité recouvre une masse de notions considérables. La fertilité agraire n'est pas la même chose que la fertilité agricole, féminine, humaine ou que la prospérité, l'eau… Il existe des liens et des passerelles entre les différents sens, bien entendu, mais pour un ethnologue parler de fertilité est d'une imprécision totale et il faut effectivement envisager les choses sous un angle beaucoup plus vaste et plus large, ce que nous ne sommes pas forcément, en tant qu'archéologues, en mesure de faire.

 

Pourquoi les rites de fertilité sont-ils associés à la décapitation ?

L'avantage de la décapitation - si j'ose dire - du point de vue précolombien, c'est qu'elle fait jaillir d'un seul coup un flot de sang. C'est donc un rituel qui va être « plus productif » que l'arrachement du cœur. En ce sens, il vaut d'être rapproché des rituels agraires. Puisqu'on décapite éventuellement des épis de maïs… L'arrachement du cœur produit aussi du sang, mais cela n'a peut-être pas la même valeur rituelle, symbolique. C'est sans doute à relier à d'autres sens…

 

Vous soutenez l'idée qu'il y avait plusieurs jeux. Est-ce que les différentes sculptures présentes sur les terrains sont des indicateurs du type de jeu qui se jouait là…

Les sculptures sont certainement un élément qui nous permettrait de différencier les jeux. Mais comment l'appréhender ? Prenez le cas du rugby. Entre le rugby à 13, à 15, voire d'autres manifestations, il y a déjà des jeux totalement différents. Et puis, quel est le rapport entre le rugby et le base-ball ? Ou entre le tennis et le football ? Tous sont effectivement des jeux de balle, même si les différences à nos yeux sont majeures. Vous avez apparemment - et personne n’en doute sur le plan ethnologique - un jeu avec batte à Teotihuacán, un jeu avec gant qui s'appelle la pelota mixteca à Oaxaca, et qui continue à être joué à l'heure actuelle. Un jeu également qui est joué - voire même plusieurs avec des variantes - au Michoacán. Un autre encore au Nayarit. Actuellement, ces différents jeux continuent à être pratiqués en Mésoamérique. S'il existe actuellement cette diversité, on peut la retrouver, à mon avis - mais là c'est une vaste discussion - à la période préhispanique. Avec, au minimum, trois ou quatre jeux différents. Sans compter, bien entendu, à l'intérieur de chaque jeu, des différences internes en fonction de l'époque et du lieu. Le jeu au pré-classique sur la côte Pacifique du Guatemala n'est certainement pas le même que celui qui est pratiqué à Tenochtitlán à la veille de la Conquête.

 

Sur les sculptures, on voit, entre autres, des têtes de sacrifiés, des éléments aquatiques, des représentations de la planète Vénus. Est-ce lié à la divinité du Serpent à Plumes ?

Il y a un lien entre Vénus et Quetzalcoatl, le Serpent à plumes, mais ce n'est pas le seul. Vénus, c'est aussi un calendrier, l'Etoile du matin et l'Etoile du soir… Quant à Quetzalcoatl, je dirais personnellement que c'est une divinité un peu surévaluée par les Européens et qui demande à être mis à sa vraie place. Soulignons quand même qu'au Templo Mayor de Mexico-Tenochtitlán, Quetzalcoatl tient un rôle secondaire comparé aux deux divinités majeures que sont Huitzilopochtli et Tlalóc.  Je vais vous donner une application du principe de Panofwski. Le Parti socialiste a fait de la rose son emblème. Le Roman de la rose n'est pas pour autant un programme du Parti Socialiste. De même, le Serpent à Plumes est présent chez les Aztèques. Vous le retrouverez à Teotihuacan ou peut-être même chez les Olmèques. Rien ne dit, absolument rien, qu'il a le même sens…

 

Les Aztèques ont, semble-t-il, confondu l'arrivée des Espagnols avec le retour de Quetzalcoatl ?

D'abord le retour régulier de divinités est quelque chose de fréquent en Mésoamérique. Vous avez des cycles. Tlalóc revient régulièrement avec la saison des pluies, par exemple. Quant au retour du Serpent à Plumes, les Aztèques ont vite eu des doutes et ils se sont livrés à des « expériences ».  Ils ont maintenu sous l'eau des Espagnols pour voir s'ils se noyaient et ayant constaté qu'ils ne revenaient pas à la vie, ils en ont conclu qu'ils étaient mortels comme tout le monde. Par ailleurs, du côté des Conquistadores, les pertes ont été si considérables - ce que les Espagnols ont cherché à dissimuler - qu'il est peu probable que les Aztèques aient longtemps persisté à croire au retour du Serpent à Plumes.

 

Revenons au jeu de balle. Etait-il limité à la seule Mésoamérique ?

Non. Vous avez un jeu de balle dans les Grandes Antilles et d'autres en Colombie, dans le bassin amazonien et dans la région de l'Orénoque. En termes de comparaison, la discussion est ouverte. Mais il semblerait que le jeu antillais soit plutôt à mettre en relation avec les cultures sud-américaines. Car les liens avec la Mésoamérique ne sont vraiment que très hypothétiques. Reste à considérer le cas de l'Arizona. On trouve dans cette zone beaucoup de similitudes avec le jeu pratiqué en Mésoamérique. Cela va de pair avec la circulation des matières premières, tels que le cuivre et la turquoise. Et d'autres types de liens et de rituels qui confirment que le Sud-- Ouest des Etats-Unis avait des relations avec la Méso-Amérique. Après, il reste à mesurer leur ampleur, à les établir sur le plan chronologique… Il y a, par ailleurs, des jeux qui existent aux Etats-Unis et qui sont encore très mal connus.

 

En vous écoutant, on a le sentiment que les sujets de débats sont infinis et qu'il vous manque encore beaucoup de pièces pour remplir le puzzle ?

Il nous manque presque tout. C'est d'ailleurs ce qui rend tout sujet discutable. Par rapport à ce qui a existé à une époque, plus de 50 % n'a laissé aucune trace. L'autre partie, ce sont les sites archéologiques, les matériels, etc. Or, pour ce qui concerne la Mésoamérique nous en avons fouillé, peut-être, entre 5 et 10 %. Cela signifie que nous fonctionnons entre 2,5 et 5 % de ce qui a réellement existé. Demain, le moindre détail pourra changer totalement notre interprétation. Et tout remettre en question. C'est ce qui fait la beauté du métier.

Propos recueillis en 2008

Pour en savoir plus (en langue française)

TALADOIRE Éric. La vie quotidienne des Mayas et des Aztèques. Collection Echos. Hachette. 1983.

TALADOIRE Éric et FAUGERE Brigitte. La Mésoamérique : Archéologie et art précolombien. La documentation française. Manuels de l’Ecole du Louvre. 1995.

TALADOIRE Éric. Note sur quelques collections amérindiennes de Guyane dans les musées de France.  La revue du Louvre et des musées de France. 2001. TALADOIRE Éric. Les Mayas. Édition du Chêne. Photographies de Jean-Pierre Courau. 2010

TALADOIRE Éric. Les trois codex Mayas. “Les manuscrits sacrés d’une civilisation disparue”. Balland. 2012.

Photo d'accueil : La pyramide du Soleil repose sur une base de 222 m x 225 m. Elle  s’élève à 63 mètres de hauteur et sa masse est équivalente à celle de la Grande Pyramide (Kéops) en Egypte.  © Claude Joulin