Juliette Testard
Docteur en archéologie de l’Université de Paris 1 (Panthéon-Sorbonne).
Ingénieure de recherche
Votre thèse* s'est attachée à étudier les modalités des échanges que pratiquaient les populations des Hauts plateaux centraux mexicains avec les populations de la zone orientale à l’Épiclassique (600 à 900 apr. J.-C.). Votre démonstration s’appuie, entre autres, sur un important corpus. Expliquez-nous…
Mon mémoire de recherches de Master 2 était centré sur l’étude iconographique de trois programmes picturaux du site archéologique de Cacaxtla, à Tlaxcala, au Mexique : la « Scène de la bataille » et deux peintures du portique de l’édifice A. À l’époque - nous étions en 2007 -, je proposais une décomposition des motifs de ces peintures et une synthèse des publications qui leur étaient consacrées, car il n’y avait pas réellement de publication en France sur ce sujet. Par ailleurs, mon étude intégrait une réflexion sur l’ethnohistoire des Olmecas Xicalancas qui constituent un groupe très complexe et abondamment cité dans les sources des XVIe et XVIIe siècles. Mes interrogations portaient déjà sur les personnages représentés sur les peintures. S’agissait-il de guerriers des Hauts plateaux centraux intervenant en région maya ? Ou alors le contraire ? Ces événements étaient-ils historiques ? Qui étaient réellement ces Olmecas Xicalancas ? Ces questions, qui restaient alors en suspens, ont constitué le point de départ de ma recherche en thèse sachant que s’en profilaient déjà d’autres sur le reste du matériel archéologique. En effet, si les peintures murales faisaient l’objet de nombreuses publications, il n’en était pas de même pour la céramique, les figurines ou les sculptures retrouvées sur les sites des hauts plateaux. Nous n’avions pas de vision à ce niveau. Vouloir parler d’interactions avec les sociétés de la côte du Golfe et du monde maya supposait donc de s’atteler à l’étude de ce matériel afin d'appréhender les différentes modalités des échanges entre sociétés.
Que représentent les peintures de Cacaxtla ?
La « Scène de la bataille » constitue un ensemble très particulier au sein du haut plateau mexicain, avec ses personnages anthropomorphes grandeur nature – ils mesurent plus de 1,50 m - qu’on ne trouve pas antérieurement, y compris à Teotihuacan. La scène montre l’affrontement de deux camps et compte pas moins de 45 combattants. Les blessures y sont très naturalistes. Les personnages « oiseaux », qui sont à terre, portent des coiffes de plumes bleues de quetzal. Ils ont des modelés et des traits ethniques qui les rapprochent de la sphère maya, avec des ornements caractéristiques en jade. Les vainqueurs - les personnages dits « jaguars » -, présentent des caractéristiques physiques qui les rattachent plutôt à ceux du haut plateau avec un crâne très rond. Cent ans plus tard, à peu près, est peint le programme du portique A qui comprend deux panneaux sur lesquels les deux camps qui s’affrontaient précédemment apparaissent sur un pied d’égalité. Les deux personnages qui symbolisent ces camps sont chacun montés sur des serpents hybrides. Pour l’un, il s’agit clairement d’un serpent à plumes, pour l’autre d’un serpent-jaguar. Beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet. Cette scène a notamment alimenté l’hypothèse des putunes, des marchands chontales (Tabasco) itinérants et «mexicanisés», élaborée dans les années 1940-1950 par J.E.S. Thompson et a relancé le débat sur les interactions entre le monde maya et les hauts plateaux. Cette question avait déjà été évoquée dans les années 1930, puis après plusieurs ensembles de discussions dans le monde maya sur la présence Teotihuacan, sur des sites comme Tikal ou Uaxactun.
Revenons à votre thèse. Elle repose sur l’étude comparative approfondie du matériel de quatre sites de l’Épiclassique. Lesquels ?
J’ai bien sûr considéré en premier lieu Cacaxtla et ses voisins immédiats Xochitecatl et Nativitas : il s’agit vraisemblablement du même établissement. Cacaxtla serait la partie résidentielle palatiale, Xochitecatl, avec sa grande place centrale et ses quatre édifices, le centre cérémoniel, et l’ensemble de terrasses qui constituent Nativitas, l’emplacement des résidences des classes de statut moins élevé. Ensuite, j’ai choisi d’étudier le matériel archéologique de Xochicalco. Le site est bien connu depuis la fin du XVIIIe siècle pour les reliefs de la Pyramide du Serpent à plumes. Le programme n’est pas ici typiquement mexicain central mais montre des emprunts mayas puisqu’on y voit des personnages assis en tailleur, avec des coiffes importantes et des crânes déformés de type tabulaire oblique caractéristique. Le programme iconographique est là aussi éclectique et le site pose les mêmes questions sur le plan des interactions culturelles avec la zone orientale, autrement dit Veracruz et la zone maya.
Vous y ajoutez le site de Cantona. Pourquoi ?
Parce qu’il s’agit d’un site extraordinaire et peu publié pour l’instant. L’établissement est immense, plus vaste que Teotihuacan. Le site, construit sur une coulée de lave, a commencé à être fouillé systématiquement dans les années 1980, avec un gros projet depuis 1991 et 1992. Non seulement la cité est énorme, mais elle se situe vraisemblablement sur une route de contact entre la côte du Golfe et les Hauts plateaux.
Ressemble-t-elle à Teotihuacan ?
Les pyramides y sont plus petites et sa trame urbaine en diffère du tout au tout. Celle de Teotihuacan est très orthonormée ; à Cantona, au contraire, les voies sont tortueuses. Par ailleurs, dès qu’on sort des grands axes, les voies de communication internes sont beaucoup plus nombreuses qu’à Teotihuacan. Enfin, la ville est protégée par un système défensif de murs hauts et de guérites et elle compte 26 jeux de balle. Aucun site mésoaméricain n’en compte autant.
Reste-t-il encore beaucoup de choses à découvrir ?
Le plan du site a été réalisé. Tout n’est pas sorti de terre, loin de là. La zone centrale, appelée Unité Sud, a été restaurée et c’est aujourd’hui la seule à être accessible au public. Il va falloir des décennies et des décennies pour tout fouiller. Pour Angel Garcia Cook qui dirige ce projet archéologique depuis les années 1991-1992, l’obsidienne était au cœur de l’activité de Cantona. Le gisement se situe à proximité du site et, pour le chercheur, il est à l’origine de son implantation et de son accroissement.
Ce n’est pas à proprement un site épiclassique ?
C’est exact. La première phase - Cantona 1 -, débute en 600 avant J-C. Pendant Cantona II, le site est contemporain de Teotihuacan. Ce n’est pas le seul point commun avec la « Cité des Dieux ». Pour Angel Garcia Cook, il a vraisemblablement connu des révoltes internes à la fin du Classique, autour de 500 / 550 apr. J.-C. Le chercheur a en effet retrouvé beaucoup de sculptures mutilées. A cette phase de troubles a succédé une explosion de la construction, entre 600 et 900, phase Cantona III, considérée comme l’apogée de la cité. Le site est ensuite abandonné vers 1000, probablement en raison d’une perte de contrôle du gisement d’obsidienne. A ces trois premiers sites, j’ai décidé d’ajouter Cholula, abondamment cité par les sources ethno-historiques du XVIe et XVIIe siècles comme zone d’établissement des Olmecas Xicalancas, lesquels sont - pour nombre d’auteurs - les constructeurs et les occupants de Cacaxtla-Xochitecatl à la période épiclassique.
Ce qui n’est pas certain pour vous ?
Pour moi non. Nous en reparlerons…
Cholula donc…
Cholula est un cas particulier. A la période postclassique, la cité est un grand centre religieux, comme il est attesté à l’arrivée des Espagnols. N’écrivent-ils pas qu’elle comptait alors 400 pyramides ! De fait, Cholula est occupée dès la période préclassique et devient très importante à la période classique. En revanche, le site pose énormément de problèmes à la période Épiclassique : en témoignent les grands débats entre chercheurs qui s’opposent sur l’importance de ce centre à cette période de l’histoire mexicaine. Pour comprendre ces débats, il faut savoir que la ville coloniale, moderne et contemporaine, est construite sur les vestiges préhispaniques. Tout ce que nous possédons comme informations sur son occupation à cette période résulte de fouilles préventives ponctuelles liées aux conditions de l’urbanisme actuel. Les récents travaux menés dans les tunnels de la Grande Pyramide (percés dès les années 1930 par le Proyecto Cholula) par l'équipe de l'Universidad de las Americas ont permis de mettre au jour plusieurs édifices non découverts antérieurement. Il en ressort que la grande pyramide n’est vraisemblablement pas modifiée à l’Épiclassique. En revanche, une autre zone du centre cérémoniel est occupée à cette époque (Patio de los Altares et de los Craneos Esculpidos). Le problème posé par l'occupation à cette période se répercute naturellement sur le matériel archéologique, la céramique en particulier dont les typologies sont complexes à manier. Cholula restait néanmoins un site crucial à examiner. Notamment parce que c’est là que naît la célèbre céramique polychrome Mixteca-Puebla qui apparaît à la période postclassique vers 900 apr. J.-C. Cette céramique est en lien avec le style postclassique international qui, selon moi, est la conséquence directe des phénomènes d'hybridations artistiques caractéristiques de l'Epiclassique.
Y-avait-il d’autres sites à considérer ?
Oui en effet, comme Teotenango par exemple. Mais il était déjà suffisant de commencer par ces quatre là, qui sont des sites très importants de la période. Pour au moins deux d'entre eux il s'agit de cités-états avec 15 000 habitants présumés (Cacaxtla-Xochitecatl et Xochicalco) ; Cantona, quant à elle, devait abriter 90 000 habitants ; Cholula, entre 7 500 et 10 000 habitants.
Et, pour cela, vous avez considéré tout ce qui est relatif à ces sites dans les musées et dans les institutions patrimoniales. Ce qui représente au total un corpus de combien d’artefacts ?
Mon corpus de référence compte 550 pièces sur les 1800 étudiées. J’ai mené un dépouillement le plus exhaustif possible des collections en passant dix mois sur le terrain, en étudiant tous les registres - céramiques, sculptures, figurines, ornements, jade, etc. - et en cherchant les matériaux discriminants d’une interaction avec la zone orientale mésoaméricaine. Ce qui m’a permis de mener une étude aussi bien sur des objets à figuration que sur des artefacts qui en étaient dépourvus mais qui informent différemment sur les phénomènes d'interactions culturelles : les échanges peuvent concerner les sphères cultuelles, religieuses, idéologiques ou encore économiques.
Quel type de matériel vous a paru discriminant ?
La jadéite. Nous savons qu’elle vient uniquement de la vallée du Motagua au Guatemala ; ce qui n’est pas le cas d’une autre pierre verte, la serpentine, originaire de divers gisements en Mésoamérique (Guerrero, Oaxaca, Puebla).
Et vous avez trouvé de la jadéite sur les quatre sites ?
Oui, mais en infime quantité. Il en a été de même pour deux types de céramique qui sont très discriminants des interactions avec la zone orientale : la céramique Fine Orange produite dans la région de Tabasco et dans le sud du Veracruz et la céramique Plumbate produite au Soconusco, une région limitrophe du Guatemala et du Mexique sur la côte Pacifique.
La composition des corpus a été facile ?
J’étais tributaire à la fois des prérogatives des institutions patrimoniales et de la qualité des données des précédentes recherches. Pour ce qui concerne l’accès aux objets, j’ai eu beaucoup de chance car seule une institution ne m’a pas ouvert ses portes. Quant aux données, datées parfois de 40 ou 50 ans, il est vrai qu’elles ne répondaient pas toujours à mes questions. Comme je n'ai pas pu intégrer d'analyse de provenance dans ma thèse, j’ai mis sur la table tous les matériaux dont je disposais afin de les étudier systématiquement pour qu’ils nous renseignent sur les interactions. Il était également essentiel de bâtir une méthodologie adaptée à ces dernières en archéologie. Il me fallait trouver les moyens de récréer du lien entre l'objet et le phénomène d'interaction. J'ai donc mis au point une modélisation qui permet de mettre en relief la prise en considération du caractère local ou exogène des différentes composantes d'un objet manufacturé. Au-delà du matériau (dont l'origine géographique peut être caractérisée via une analyse de provenance), il faut examiner les techniques et le savoir-faire, puis se pencher sur l’iconographie, à savoir le style et les thématiques. Le caractère local ou exogène de chacun de ces attributs informe différemment sur le type d'interaction à l'origine de la fabrication de cet objet.
Vos conclusions ?
En réalité, les indices de contacts réels entre les hauts plateaux centraux, la côte du Golfe et le monde maya sont très minces. Les importations de matériaux ou de produits manufacturés dans des régions lointaines sont très peu fréquentes. Pour la céramique à pâte fine (ou Fine Orange), par exemple, les proportions sont inférieures à 1% du corpus céramique total épiclassique. En revanche, les contacts entre les deux sphères culturelles sont illustrés par un processus de recréation, autour de la figuration : il y a en effet un phénomène fort de production d'œuvres d’art hybrides. Lors de la fabrication d'une figuration, il y a sélection de telle ou telle partie de l'objet étranger pour se l’approprier. Contrairement à ce qui avait été suggéré par les précédents travaux, ce qui ressort de mon étude est que le contact concret et physique entre populations est très peu important et qu’il s’agit plutôt de relations périodiques et de mariages entre élites. On peut également signaler l'existence d'artisans migrants (bien que les dernières études sur les peintures murales de Cacaxtla démontrent qu’elles sont sans doute l’œuvre d’un groupe de peintres locaux), mais surtout de maîtres d'œuvres étrangers. Cela concerne donc des cercles très réduits de la population des sites étudiés. Cela rejoint les conclusions de Demarest, de Fash et Fash ou encore de Taladoire qui soulignent que les rapports entre Teotihucan et le monde maya à la période classique (autour de 350-450 apr. J.-C) impliquaient au maximum une dizaine de personnes. Mon constat, relatif aux quatre sites étudiés, est identique. Néanmoins, ce qui est spécifique à la période Épiclassique, c’est qu’il y a vraisemblablement construction d’un discours sur la relation au distant et la revendication d’ancêtres qui ne sont pas locaux. C'est-à-dire qu’on proclame une affiliation, une relation au lointain, au distant, pour légitimer une autorité locale. Et c’est pourquoi l’on construit une iconographie hybride et pourquoi l’on sélectionne, dans le système figuratif du Golfe ou maya, certains critères que l’on incorpore à l’iconographie locale. Ces critères sont avant tout liés au pouvoir.
Par exemple…
Le langage des mains. C’est un recours iconographique fondamenta mentalement maya. Il existe plus d’une trentaine de glyphes qui représentent des mains dans diverses positions dans ce système glyphique. On sait que dans l’art de cour maya le langage des mains est très important : c’est un métalangage. Mais c'est un registre qu’on ne retrouve pas ou très peu à Teotihuacan alors qu'il est présent dans mon corpus. Parmi les figurations que j'ai étudiées, il existe aussi toute une rhétorique autour de la position assise, peu utilisée à Teotihuacan, mais qui fait son apparition à l’Épiclassique.
À cette époque, dans la région de Mexico, les Aztèques ne sont pas encore là (ils vont arriver beaucoup plus tard, vers 1250). En revanche, il y a des occupants de diverses ethnies et c’est à cet ensemble de peuples qui composent la population du plateau central que vous vous référez…
Effectivement. Ces peuples du Haut plateau central - dont on ne connait pas encore les noms - ont des élites qui optent, sur le plan iconographique, pour un style figuratif très largement éloigné des référents figuratifs du Classique (de Teotihuacan). À l’exemple de ces figurines mises au jour par Mari Carmen Serra Puche dans l’escalier de la Pyramide des Fleurs à Xochitecatl.
De quoi s’agit-il ?
De sept offrandes de plus de 350 figurines féminines qui constituent un exemple typique d’hybridation de l’iconographie. En effet, pour certains types de figurines, même si le visage rappelle celui de prototypes que l’on retrouve à la fin de Teotihuacan, l’expression ressemble à celle des figurines souriantes du sud de la côte du Golfe qui apparaissent vers 400 apr. J.-C. Leur posture aussi est très particulière et se rattache à cette dernière tradition. Ces figurines attestent donc d'une hybridation des systèmes figuratifs. En outre, à l'intérieur d'une même offrande, ont été retrouvées des figurines typiques de Teotihuacan et d'autres très largement rattachées à la Côte du Golfe. L’importance du genre féminin est une chose qui est vraiment ressortie dans mon travail. Certes, en iconographie, il est toujours compliqué d’affirmer que tel ou tel personnage est une femme au sens biologique et non un homme déguisé en femme. Néanmoins, il apparaît que le genre féminin acquiert une place très importante et significative à la période Épiclassique. Quelques rares auteurs l’avaient signalé, mais mon approche systématique montre que la figuration de la femme devient un recours privilégié de la période et qu'elle fait probablement écho aux dynamiques sociales et politiques de cette phase de l'histoire mésoaméricaine.
A l’encontre de la plupart des chercheurs qui s’appuient sur les sources ethnohistoriques, vous soutenez que ce ne sont pas les Olmecas Xicalancas qui sont représentés sur les peintures murales de Cacaxtla. Vous leur substituez quelle population ?
Je ne suis pas en mesure de donner un nom à cette population. Voyez-vous, pour la majorité des auteurs, les Olmecas Xicalancas apparaissent vers 600 de notre ère et sont présentés comme un peuple très important pour l’Épiclassique. Olmeca est lié aux Olmèques, les gens du caoutchouc. Xicalanca est en relation à Xicalango, un port de commerce qui se serait trouvé dans la lagune de Terminos au Tabasco et au Campeche. D'où l'hypothèse de marchands, guerriers itinérants chontal mayas qui auraient fait irruption sur les hauts plateaux vers 600 apr. J.-C. et se seraient installés à Cacaxtla, voire à Xochicalco. Je pense qu’il nous faut prendre un recul critique à l’égard de ces sources ethnohistoriques : une grande quantité de contradictions sont ressorties de mon étude systématique des sources et de leur confrontation aux données archéologiques, tant dans notre région d'étude que dans la région chontal. Ces données sur les Olmecas Xicalancas valent pour ce qu’elles représentent en termes de construction du discours qui correspond, selon moi, à un archétype de légitimation sur le territoire. En ce qui concerne leur pertinence sur les faits historiques, elles ne sont pas à prendre comme un récit événementiel de ce qui a pu se passer entre 600 et 900. Cela correspond plus vraisemblablement à un mécanisme récurrent dans la rhétorique mésoaméricaine qui consiste à se construire un ancêtre lointain. C’est également ce que l’on trouve dans d'autres récits recueillis au XVIe siècle, par exemple dans le Popol Vuh, dans le Rabinal Achi ou encore dans le discours des Aztèques sur leur origine, la fondation de leur cité capitale et leur rencontre des peuples autochtones.
Les étapes suivantes…
Un post-doctorat : plusieurs thématiques seraient passionnantes à approfondir. Parmi elle, la place du genre féminin à cette période, la nature du pouvoir et les mariages interélites qui, selon moi, expliquent en grande partie les interactions culturelles entre les sociétés étudiées. D’autres axes d’étude à explorer seraient le statut de l’image dans le monde préhispanique mexicain, ou encore la possible existence d'un trousseau de prestige. . Propos recueillis en décembre 2014 *Pouvoir et altérité. Interactions suprarégionales à l’Epiclassique (600 à 900 apr. J.-C.) dans le Mexique central (Puebla-Tlaxcala et Morelos).
Thèse soutenue le 5 novembre 2014.