Des archéologies prospectent le glacier du Colerin, à 3200 m d’altitude, à Bessans, en 2021. – E. Thirault

L’archéologie glaciaire est une jeune discipline. Pourtant, elle est menacée de disparaître à cause du dérèglement climatique. Comment envisage-t-on de pratiquer cette science alors que les vestiges que nos glaces recèlent sont de plus en plus exposés à la dégradation ?

Avec
  • Claire Alix Maître de conférences en archéologie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directrice adjointe du laboratoire Archéologie des Amériques (ArchAm)
  • Eric Thirault Professeur des universités en archéologie à l’Université Lumière Lyon 2 et chercheur au laboratoire Archéologie et Archéométrie (ArAr)

Tandis que la planète se réchauffe, les zones gelées et les zones glaciaires fondent, faisant ressurgir des morceaux entiers du passé de l’humanité. Comment l’archéologie adapte-t-elle sa pratique à cette urgence climatique ?

L’histoire de l’humanité s’est aussi écrite dans les zones arctiques ou les zones de glaciers de haute montagne. C’est ce que nous révèlent les archéologues spécialistes de ces zones gelées qui fondent sous nos yeux et qui révèlent au grand jour des vestiges particulièrement bien conservés. Mais qui dit fonte accélérée dit aussi menace de destruction pour ces artefacts soumis subitement à l’agressivité du grand air.

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