La mémoire de l’esclavage en Haïti au prisme du patrimoine archéologique : les caféteries coloniales françaises de la Chaîne des Matheux
Sous la direction de Brigitte Faugère & Benoit Berard
et le tutorat de Jacques de Cauna
Résumé
La deuxième moitié du XVIIIe siècle à Saint-Domingue a vu un développement prodigieux des revenus de cette colonie qui se sont multipliés de manière exponentielle avec l’arrivée du café. Cet essor économique de la colonie, une véritable “révolution” pour ce qui est du café, a été accompagné d’une augmentation drastique de la main-d’œuvre noire esclave et d’un changement profond dans la structure de la société de Saint-Domingue et le comportement de ses membres : la main-d’œuvre noire importée semble être devenue, au fur et à mesure, très sélective au niveau des ethnies (augmentation des populations congos dans la colonie); et pour ce qui est des maîtres, les archives montrent qu’il ne s’agissait pas seulement de Français blancs, mais aussi de noirs, mulâtres et autres métis libres nés, pour la plupart, dans la colonie.
Etudier cette période de l’histoire de l’esclavage dans la colonie de Saint-Domingue permettra de mieux comprendre les différentes réalités historiques qui sont à la base de la construction de la nation haïtienne d’aujourd’hui, dans le but de valoriser ce patrimoine oublié du pays.
Domaines de compétence
Histoire coloniale d’Haïti et de la Caraïbe
Archéologie de l’esclavage
SIG
Valorisation du patrimoine
Médiation culturelle
Cursus universitaire
Depuis Octobre 2019 : Doctorat en Archéologie, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne, ED 112, UMR 8096 Archéologie des Amériques
2018 : Master 2 – VMAP (Valorisation et Médiation du Patrimoine Archéologique), Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne
2017 : Master 1 – Valorisation du Patrimoine, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne
2014 : Licence – Histoire de l’Art et Archéologie, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne
Financements
2019 : Contrat Doctoral de l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, ED 112
2019 : Aides à la mobilité de l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National haïtien (ISPAN) et de l’Association Touristique d’Haïti (ATH)